Walter Sickert - Peindre et transgresser

Recherche d'un itinéraire

Cocher les lignes de métro ou de RER que vous voudriez éviter : - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Walter Richard Sickert, Little Dot Hetherington at the Old Bedford

Du 2022-10-14 11:00:00 au 2023-01-29 18:00:00

Le Petit Palais présente, pour la première fois en France, une grande rétrospective dédiée au peintre anglais Walter Sickert (1860-1942) conçue en partenariat avec la Tate Britain. Cet artiste résolument moderne, aux sujets énigmatiques et souvent déstabilisants, est peu présent dans les collections françaises. Pourtant, Sickert tisse des liens artistiques et amicaux avec de nombreux artistes français et importe en Angleterre une manière de peindre très influencée par ses séjours parisiens. Cette exposition est l’occasion de (re)découvrir cet artiste si singulier qui eut un impact décisif sur la peinture figurative anglaise, notamment sur Lucian Freud.

Adresse : Petit Palais - Musée des beaux-arts de la Ville de Paris, 2 avenue Winston-Churchill, 75008 Paris
Comment y aller en métro ou en bus :

Tarif : De 9 à 11 euros
Réservation : non

Très provocateur, dans le contexte d’un art académique anglais relativement corseté, Walter Sickert peint des sujets alors jugés trop audacieux comme des scènes de music-hall ou, plus tard, des nus dés-érotisés, présentés de manière prosaïque dans des intérieurs pauvres de Camden Town. Ses choix de couleurs aussi virtuoses qu’étranges, hérités de son apprentissage auprès de Whistler, ainsi que ses cadrages déroutants frappent ses contemporains. À partir de 1890, il voyage de plus en plus régulièrement à Paris et à Dieppe jusqu’à s’installer de 1898 à 1905 dans la station balnéaire dont il peint de nombreuses vues. Il est alors très influencé par la scène artistique française et devient un proche d’Edgar Degas, Jacques-Émile Blanche, Pierre Bonnard, Claude Monet ou encore Camille Pissarro. De retour à Londres en 1905, il débute sa série des « modern conversation pieces » qui détourne les scènes de genre classique et traditionnel de la peinture anglaise en des tableaux ambigus, menaçants voire sordides dont le plus célèbre exemple est celui de la série des « meurtres de Camden Town ». À la fin de sa carrière, durant l’entre-deux-guerres, Sickert innove en détournant et transposant en peinture des images de presse, processus largement repris à partir des années 1950 par des artistes comme Andy Warhol.

Walter Sickert, Noctes Ambrosianae, 1906, Nottingham Castle Museum & Art Gallery

Comment y aller en métro ?

Monuments de Paris | Musées de Paris | Salles de spectacle | aller au Parc Disneyland | aller au Château de Versailles | Grands magasins | Grandes écoles de Paris | Laboratoires de recherche | Hôpitaux de Paris et de région parisienne | Comment prendre le métro à Paris



      © 2024   www.itineraire-metro.fr   Informations légales