Un rapport accablant sur les conséquences de la fermeture des voies sur berge à la circulation automobile.
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Il observe entre autres qu'aucune renonciation à des déplacements en voiture n'a été décelée, ce qui a conduit à une augmentation importante des embouteillages non seulement sur les quais mais aussi sur des axes très éloignés des voies sur berge. Les temps de parcours ont bien sûr augmenté sur les quais hauts, mais aussi sur le boulevard Saint-Germain et jusqu'à l'A86 située en dehors de Paris.
Ces embouteillages ont évidemment provoqué un ralentissement important des voitures mais aussi un allongement considérable des temps de trajet des autobus. Ceci est en contradiction fragrante avec l'objectif de la mairie de Paris, qui était de promouvoir, grâce à la piétonnisation des voies sur berge, l'utilisation des transports en commun. Les lignes de bus les plus impactées par cet allongement du temps de trajet sont les 85, 69, 67, 27 et la 72, cette dernière ayant vu son temps de trajet en direction de l'Hôtel de Ville augmenter de près d'un tiers.
Le rapport note toutefois une diminution de la pollution atmosphérique sur l'ancienne voie Georges-Pompidou fermée à la circulation mais souligne également que cette pollution s'est déplacée et a augmenté notamment dans le quartier Henri IV et dans l'est de Paris.
A cette fermeture des voies sur berge s'ajoute la réduction quasi généralisée du nombre de voies empruntables par les voitures particulières sur tous les axes de la capitale. Se déplacer dans Paris en voiture est maintenant un vrai casse-tête ... mais pas pour tout le monde : les taxis, ainsi que les voitures officielles, qui sont généralement des voitures de grosse cylindrée, ce qui en fait les voitures parmi les plus polluantes de Paris, ont toujours le droit d'emprunter les voies de bus. Une voie leur a même été réservée sur l'autoroute entre Paris et Roissy afin de permettre à la tranche supérieure de la population de rejoindre l'aéroport sans être gênée par le peuple qui se morfond dans les embouteillages.
De plus en plus de voix s'élèvent pour dénoncer la politique de la mairie de Paris, dont le rêve serait que les classes moyennes et les pauvres renoncent de plus en plus à leur voiture, sans toutefois renoncer à en acheter, afin de permettre aux classes dites "supérieures" de se déplacer plus facilement.
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